De chapitre en chapitre,
on découvre alternativement les souvenirs d'enfance de Valérie auprès de sa
grand-mère qui habite le même immeuble qu'elle, et l'enfance de cette
grand-mère, si secrète, si discrète, si énigmatique aux yeux de l'enfant, qui
parle si mal le français après des années de vie en France.
A la fin de sa
longue vie, la grand-mère se livrera un peu à sa petite-fille et celle-ci fera
des recherches pour mieux comprendre ce qu'ont enduré les arméniens (et donc sa
grand-mère) au moment du génocide, et pouvoir nous livrer ce beau roman.