30/11/2015

20/11/2015

Les Oubliés du dimanche

Justine a perdu ses parents il y a bien longtemps et a été élevée avec son cousin par ses grands-parents. Elle aime la compagnie des personnes âgées et devient aide-soignante dans une maison de retraite. Elle va créer des liens très forts avec Hélène, une de ses protégées, qui lui racontera sa vie et que Justine relatera dans un journal à l'attention du petit-fils d'Hélène.
En parallèle, on suivra "l'enquête" de Justine en recherche de la vérité concernant la mort "accidentelle" de ses parents.
 
Lecture très plaisante, prenante et touchante.

11/11/2015

Coup de coeur télévisuel


Coup de cœur télévisuel cette semaine : « Les vendredis d’apostrophes » un grand moment de nostalgie….. et un grand plaisir, celui de retrouver  la voix, le charme de Monsieur Pivot....
Pendant 15 ans le vendredi soir, on s’installait autour des livres comme autour d’une bonne table couverte de mets fins et de bons vins. On savourait  un moment  de  pertinence, d’impertinence et d'intelligence.
Le samedi, on courrait dans les librairies acheter  les livres vus la veille au soir, "chez Pivot".
Monsieur Pivot,  cordial et tout en rondeur, gourmand de vie, savait recevoir aussi bien Gainsbourg, Marguerite Yourcenar que Soljenitsyne. On assistait parfois à des échanges inattendus et virulents, parfois immaitrisable par notre animateur.
C’était une émission sans applaudissements préenregistrés, non standardisée, mais  une émission inattendue et libre.
Un grand Merci à ce gratteur de têtes comme il se définit lui-même…à cet activateur de neurones et à Rachmaninov pour le générique.
Vous pouvez encore voir l'emission en pluzz.
Apostrophes la dernière

05/11/2015

En viellissant les hommes pleurent

Ce roman nous entraine dans une journée de la vie d’une famille des années 60 . C’est une journée de préparatifs. La mère organise sa journée en fonction de l’arrivée de la télévision, symbolisant le seul avenir possible. Le père ordonnance son départ.
Un livre sur le remembrement, remembrement agricole mais aussi celui de la société : « le remembrement n’allait pas seulement tuer le souvenir, il allait effacer les traces du passé ».
C’est un livre d’oppositions et de contraires. Opposition entre le  passé évoqué par le père,  et le futur rêvé par la mère. C’est le travail en usine contre le labeur des champs. C’est la guerre de 40 contre la guerre d’Algérie.

C’est en fait ce père si nostalgique du passé « Le monde avançait mais Albert ne voulait plus avancer avec lui », qui  va propulser son fils vers un avenir encourageant. Merci Mr Jean Luc   Seigle pour ce moment de lecture qui restera longtemps en mémoire !